La pandémie de la COVID‑19 a eu de nombreuses répercussions sur le sport communautaire, notamment en ce qui a trait à l’accessibilité pour de nombreux participants, particulièrement ceux qui sont issus de communautés marginalisées. Chez les jeunes, le fait de pratiquer un sport est essentiel au développement, tant physique que mental. Après plus d’un an d’accessibilité restreinte, il est crucial de ramener les enfants sur le terrain de sport ou dans la piscine. À mesure que les activités sportives recommencent, il est important que les organismes de sport communautaire prônent l’équité, la diversité et l’inclusion (EDI) pour s’assurer que tous les participants se sentent accueillis et inclus, et qu’ils aient tous un accès égal aux activités sportives.
Le Comité paralympique canadien définit un système sportif sécuritaire, accueillant et inclusif comme un système dans lequel, peu importe leur rôle, toutes les personnes qui participent au monde du sport devraient éprouver un sentiment d’appartenance et de valorisation, être entendues et avoir le droit de choisir et de consentir. Un système dans lequel elles ne sont pas confrontées à des obstacles injustes lorsqu’il est question d’avoir accès aux rôles de leadership, et où elles sont encouragées et soutenues pour les assumer si elles le désirent. Il s’agit également d’un système dans lequel des personnes comme elles assument divers rôles au sein du système sportif.
Afin de créer un environnement sécuritaire et accueillant et de faire de l’EDI une priorité dans le sport communautaire, il est d’abord essentiel de comprendre ce que signifient les termes équité, diversité et inclusion.
Pour les organismes de sport, l’équité peut signifier la création d’espaces et l’élimination des obstacles, de sorte que tous les gens sont traités équitablement et ont le même accès au sport.
La diversité peut se traduire par la mise en place d’une équipe composée de personnes ayant des perspectives et des expériences différentes afin de promouvoir l’innovation et d’accroître la sensibilisation culturelle au sein de l’organisation.
Pour ce qui est de l’inclusion, il faut aller encore plus loin dans le processus de diversité en garantissant un environnement accueillant et respectueux qui favorise l’appartenance de toutes les personnes concernées.
La combinaison de ces trois éléments peut contribuer à la création d’un environnement plus sécuritaire et favoriser la croissance pour tous les membres de la communauté sportive.
Les initiatives en matière d’EDI menées dans le sport communautaire peuvent parfois être hasardeuses et isolées, ce qui limite leur efficacité. Il est important d’apporter une réponse stratégique ou une adaptation à une politique qui favorise directement l’inclusion pour s’assurer qu’elle présente des avantages à long terme.
Il existe de nombreuses ressources pour mieux comprendre comment le sport communautaire peut être proactif plutôt que réactif lorsqu’il est question de mettre en œuvre de telles initiatives. Voici deux exemples proposés par l’Association canadienne des entraîneurs : le Programme des entraîneurs autochtones et le module en ligne Entraîner des athlètes ayant un handicap.
Le Groupe de travail sur l’inclusion dans le sport LGBTQI2S+ dispose également d’une liste exhaustive de ressources pour les organismes de sport de tous les niveaux. Ces ressources ont été conçues pour rendre le sport plus sécuritaire et plus accueillant pour ceux qui font partie de la communauté LGBTQI2S+.
Dans le cadre du programme Rebond, le Conseil du sport d’Ottawa a produit une vidéo des discussions du Groupe de l’équité, de la diversité et de l’inclusion (en anglais seulement). L’objectif de cette discussion de groupe est d’amorcer une conversation concernant les mesures que les organismes de sport communautaires d’Ottawa peuvent prendre pour être plus inclusifs et pour créer des expériences sécuritaires, amusantes et accueillantes pour tous les membres de notre communauté. La vidéo est complétée par trois discussions en petits groupes sur l’EDI animées par les panélistes de la vidéo des discussions. Les trois conversations porteront sur des thèmes uniques et seront menées par des experts en la matière qui orienteront la discussion :
Le 27 octobre : Pourquoi le concept d’EDI a‑t‑il de l’importance dans le sport communautaire? Pourquoi les organismes de sport communautaires doivent‑ils devenir plus inclusifs et accueillants?
Le 9 novembre : Élargir le champ de recherche. Comment trouver et accueillir de nouveaux participants, entraîneurs, administrateurs et membres du conseil d’administration au sein de votre organisme sportif communautaire.
25 novembre : Quelle est la première étape? Comment lancer la création d’un organisme de sport communautaire plus équitable, diversifié et inclusif.
La pandémie de COVID‑19 a eu une incidence disproportionnée sur les activités sportives et les occasions d’y participer au sein des communautés marginalisées. Lors des discussions en petits groupes sur l’EDI, nous examinerons la façon de composer avec ces réalités associées à la pandémie, et nous discuterons des occasions et des défis liés à la création d’un environnement de sport communautaire inclusif et accessible.
Cliquez ici pour obtenir de plus amples renseignements sur les discussions du Groupe de l’équité, de la diversité et de l’inclusion.